mardi 20 septembre 2016

6 mars 2015 Roger

Six mars deux mil quinze.

AnneAnne,

L'inquiétude me fait imaginer toutes les possibilités plus ou moins avec raisons.
J'ai pensé à tes yeux mais pas à cet état de L. et de toi.
Chère amie, comme un enfant croit au Père Noël, je crois encore que mes souhaits deviendront la réalité.
J'admire ton grand courage et ta volonté.
Tout en sachant que je t'avais écrit de ne pas lire mes courriels, ni m'écrire, j’espère quand même recevoir de tes nouvelles.
Ma volonté et mon inquiétude m'ont trahi. J'espérais juste un mot de toi.
Ta lettre m'a ému profondément et a encore dévoilé mon égoïsme ou autre chose.
Je m'excuse d'avoir écrit cette connerie que je ne pensais pas vraiment mais qui faisait partie de mes hypothèses. J'avais peur de recevoir cette sorte de courriel.
Peut-être la peur de la séparation qui est chez moi une infirmité attrapée dans l'enfance. D'autre part, je lutte contre ces pensées de « causes et d'effets ».
Quand mon cousin Louis a habité chez moi. Ce fut un bonheur très grand pour moi. C'est un cousin que j'aime depuis plus de cinquante ans.
J'ai commis une erreur dans notre relation. J'ai fait une remarque malheureuse à propos de son téléphone portable. Je me sens encore coupable d'avoir fait cette remarque.
J'avais écrit mais j'ai encore effacé.
Je vais passer sur internet après un repos, calmer ma maladresse et ma colère contre Google.
En attendant, je t'envoie la blancheur de la neige passée et le jaune du soleil présent.
Je t'embrasse avec la plus grande affection affective et amicale.

Ychaï 


Roger Bénichou-YchaÏ

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