Six mars deux mil quinze.
AnneAnne,
L'inquiétude me fait imaginer
toutes les possibilités plus ou moins avec raisons.
J'ai pensé à tes yeux mais pas à
cet état de L. et de toi.
Chère amie, comme un enfant croit
au Père Noël, je crois encore que mes souhaits deviendront la réalité.
J'admire ton grand courage et ta
volonté.
Tout en sachant que je t'avais
écrit de ne pas lire mes courriels, ni m'écrire, j’espère quand même recevoir
de tes nouvelles.
Ma volonté et mon inquiétude
m'ont trahi. J'espérais juste un mot de toi.
Ta lettre m'a ému profondément et
a encore dévoilé mon égoïsme ou autre chose.
Je m'excuse d'avoir écrit cette
connerie que je ne pensais pas vraiment mais qui faisait partie de mes
hypothèses. J'avais peur de recevoir cette sorte de courriel.
Peut-être la peur de la
séparation qui est chez moi une infirmité attrapée dans l'enfance. D'autre part,
je lutte contre ces pensées de « causes et d'effets ».
Quand mon cousin Louis a habité chez moi. Ce fut un
bonheur très grand pour moi. C'est un cousin que j'aime depuis plus de
cinquante ans.
J'ai commis une erreur dans notre relation. J'ai fait
une remarque malheureuse à propos de son téléphone portable. Je me sens encore
coupable d'avoir fait cette remarque.
J'avais écrit mais j'ai encore effacé.
Je vais passer sur internet après un repos, calmer ma maladresse
et ma colère contre Google.
En attendant, je t'envoie la blancheur de la neige
passée et le jaune du soleil présent.
Je t'embrasse avec la plus grande affection affective
et amicale.
Ychaï
Roger Bénichou-YchaÏ
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