mardi 20 septembre 2016

31 mars 2015 Roger

Jaune comme le jaune de Van  Gogh.

Anneanne,

C'est l'effet de ta réponse. Ce jaune qui m'a fait tomber de surprise lors de ma visite au musée national à Londres. J'ai tourné à un coin. Je fus surpris par la lumière des jaunes du tableau -paysans faisant la sieste dans une meule de foin-.
La surprise fut tellement grande que je me suis retrouvé « le cul par terre ».
Joie de lire un si long et beau courriel où je sens que tu vas mieux et que de notre vieillesse nous devenons plus jeunes.
Net, mon neveu, l'aîné des enfants de ma sœur Denise est venu réparer « Ubuntu » et a réussi le transfert du contenu vers un disque dur externe. D'autre part, Jonathan, un nouveau jeune ami a apporté un ordinateur qui utilise « Word », ne sachant pas travailler sur « Mozilla », faisant ainsi que trône sur ma table bureau électronique deux claviers et en dessous deux grosses boîtes, et bientôt deux écrans. 
Heureusement que tes intentions d'enseignement â mon égard se sont évanouies, sinon tu aurais eu beaucoup de travail.
Merci pour tes merveilleux conseils pour prendre soin de mon état, j'en suis vraiment touché.
Cet état non pas nouveau, mais plus fort, peut-être interprété dans l'histoire de mes hauts et mes bas, et de mes expériences artistiques comme la résurrection de mon volcan intérieur. Une volonté presque que consciente d'épuisement pour peindre avec le corps qui devrait servir sans la volonté intellectuelle. Corps servant alors seulement de médium.
Je fais malgré tout attention et mes procrastinations impardonnables me font repousser à demain mes demandes de secours aux techniciens du corps.
Quel plaisir de reprendre notre « courrielisation » !
Admire ma virtuosité sur l' I-Pad, m’apercevant que ces vacances électriques ont ouvert les portes sur une meilleure compréhension de cet appareil.
Anneanne,
Ne me relisant pas, ayant encore oublié de porter mes lunettes !
Je glisse sur l'énergie que tu m'as envoyée et la réouverture grâce à toi du volcan des lettres.
Une grande amitié de grandes affections, de grandes pensées, de grands souhaits. 
Prenons le temps d'avoir le temps d'être heureux des années á venir.
J'ai l'idée de faire écrire une petite pancarte que j'afficherai sur un mur du studio.
Roger n'ayant pas pu tuer l'enfant qui est en lui, voushttps://docs.google.com/file/d/0B8JY1JxtMAFVejlOdXpBWk9lNEk/edit?usp=docslist_api prie pour lui permettre de faire apparaître le réel (s'il existe) de l'appeler « grand-père Roger ». 
Quand je suis arrivé dans ce pays, les jeunes m'ont appelé « frère » (« akh »  en hébreu) puis père (« aba ») puis grand père (« saba ») et ainsi par le regard des autres, j'appréciais plus ou moins le temps passé. Mais où vont les fleurs du temps passé ? Mais où vont les fleurs du temps qui passe ? Ancien grand succès d'une chanson du répertoire de  M. Dietrich.
Mais faut-t-il arrêter d'écrire ? Ne faudrait-il pas toujours écrire ?
Je t'embrasse avec l'aube qui apparaît.

Ychaï


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