AnneAnne,
Malgré le boire et le déboire, je suis triste pour toi,
mais heureux de te lire.
Je ne peux pas t'aider. Pour te soulager, je voudrais
te faire sourire et rire.
Mon dos est comme une plaque de marbre. C'est mon dos,
il est derrière moi, je ne peux pas écrire dessus avec un burin de sculpteur.
Je ne peux qu'être allongé sur le sol, mettre des
balles de tennis et de nouvelles balles en plastique avec des pointes, en
pensant que je suis une barque flottant dans l'eau du Cap Falcon et tanguer…
Il y a d'autres mots pour le bateau qui tangue…
Je tangue la langue.
Ma colonne vertébrale est la quille de la barque, mes
bras les rames, mes genoux le mat.
Je t'embrasse en imaginant que tu souris.
Ychaï
Roger Bénichou-YchaÏ
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