mardi 20 septembre 2016

19 avril 2015 Roger

Peu à peu.
J'arrive avec joie et une grande fatigue à transformer le salon de l'appartement en « petit Cap Falcon ». Les photos suivront.
J'ai hâte de continuer, après cette grande agitation immobilière, de prendre les rennes de mes charrettes. Le char de l'écriture, le nouveau fil journal en photo de mes trajets, les tentures du labyrinthe, de nouvelles peintures !
Tous les jours, j’attends de tes nouvelles, je pense à toi, je suis triste à postériori de ne pas avoir écrit.
Etre allé, penser avoir été au bout de mes forces, vacillant mais encore debout.
Je n'ai pas pris depuis quelques jours mes médicaments, ayant repoussé la date de la prise de sang mensuelle précédant la visite au médecin généraliste. Celui-là seul, étant habilité à me donner les feuilles de route.
Ce jeûne de pilules est aussi une expérience de pensée liée avec ma perte de poids.
Ayant atteint les soixante kilos, la balance a indiqué à mon lever, quatre heures trente, soixante deux kilos et sept cent grammes. Deux kilos d'excès pris après la petite réception que mon frère a donnée.
Plusieurs petits verres de whisky et beaucoup de petits fours. Cette orgie et mon ivresse de jeudi soir, suivies par un repas copieux le vendredi soir chez Israël H. J’ai fait un autre repas copieux le samedi midi chez mon cousin Claude B. Cela fait plus de deux kilos et une colère contre moi – même.
J'ai imaginé construire une petite boîte dans un coin de ma tête pour y mettre les commencements d'histoires à écrire. Pour l'instant, la boîte ne m'aide pas, mais  elle me donne de l'espoir.
Netanel me promet toutes les semaines de venir réinstaller « Ubuntu » !
Ce retard me permet de m'amuser avec le programme de l'I-Pad. Ha ! Ha ! Ha !
Tous mes efforts et déviances de ces derniers temps, efforts de changements, changement de points de vue, de pensées, efforts de révolution intérieure, volonté de m'égarer pour croire que je peux me sentir remis à neuf…
Projet, projets…?
Cinq heures trente et une minutes.

AnneAnne,

Beaucoup d'amitiés, de souhaits, de pensées, de chaleur colorée.
Ici, nous devons encore nous chauffer le soir.

Ychaï


PS :
Je ne me relis pas !



R.Benichou.Ychai

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